La qualité de l'air une evidence à prendre en compte Philippe Cissé Institut géobiologie (1)
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Philippe Cissé

La Qualité de l'Air : Une évidence à prendre en compte

Nous surveillons souvent ce que nous buvons (jusqu'à 2 litres par jour) et ce que nous mangeons pour rester en bonne santé. Pourtant, nous ne prêtons pas vraiment attention à l'air que nous respirons ? En moyenne, nous inhalons 12 000 litres d'air par jour, ce qui en fait un élément essentiel de notre bien-être.

 

Comme le disait Hippocrate :
– « L’air, le premier aliment. L’air pur, le premier médicament. »

Prenez soin de l’air que vous respirez !

Sommaire

L'air extérieur et intérieur : une double vigilance

On entend souvent parler de la pollution de l’air extérieur, relayée par les bulletins météo ou les alertes aux pics de pollution.

Mais qu’en est-il de l’air que nous respirons à l’intérieur ?
Là où nous passons environ 80 % de notre temps.

 

Nos logements, écoles, bureaux et autres lieux de vie sont devenus très hermétiques pour améliorer l’isolation thermique. Cette étanchéité emprisonne également les polluants. Rendant l’air intérieur jusqu’à 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur.

Les conséquences sur la santé sont nombreuses : maux de tête, fatigue chronique, allergies, asthme, irritations… jusqu’à des maladies plus graves comme certains cancers.

D’où viennent ces polluants ?

La qualité de l’air intérieur peut être affectée par de multiples sources.

  • Particules fines : issues des poussières, des résidus de combustion (chauffages au bois, énergies fossiles, tabac) et des activités agricoles.

  • Composés organiques volatils (COV) : émis par les peintures, produits ménagers, textiles, meubles, ou encore certains plastiques.

  • Micro-organismes : virus, bactéries, champignons, et moisissures.

  • Activités humaines : cuisine, bricolage, séchage de linge, parfums d’intérieur…

En zones urbaines, l’air extérieur, déjà très chargé en particules, aggrave la situation lorsque nous ventilons mal nos intérieurs.

À la campagne, certains facteurs comme le chauffage au bois ou les activités agricoles peuvent aussi avoir un impact.

1. Les polluants intérieurs et leurs sources

Voici un schéma qui résume bien les différents sources des polluants que l’on peut retrouver dans une maison, ainsi que les particules dégagées.

2. Les particules fines dans l'organisme

Jusqu’où les particules fines pénètrent-elles dans l’organisme ?

(Crédit image photo : Teqoya)

Agir pour un air plus sain

Face à cette réalité, la première étape est de mesurer la qualité de l’air.

Des outils comme le Laser EGG, reconnu par Airparif, permettent d’évaluer les niveaux de particules fines ou de dioxyde de carbone.

 

Selon les résultats, plusieurs actions sont possibles :

  • Aérer quotidiennement : 10 à 15 minutes par jour, même en hiver, et après des activités comme le ménage, la cuisine ou le bricolage.

     

  • Nettoyer régulièrement : les entrées d’air, bouches d’extraction et filtres de ventilation, ainsi que les plantes en pot pour éviter les moisissures.

     

  • Limiter les sources de pollution 

 

Privilégier les peintures et produits d’entretien à faible émission de COV, éviter les parfums d’intérieur et les cheminées à foyer ouvert, arrêter de faire sécher le linge à l’intérieur.

 

Pour les cas plus complexes, une solution d’ionisation de l’air peut être envisagée.

Les ioniseurs d’air, sécurisés contre les émissions d’ozone, reproduisent l’effet purifiant des ions négatifs présents dans la nature (comme près des cascades ou après une pluie).

(Crédit image photo : Teqoya)

Les bienfaits des ions négatifs

En plus de purifier l’air, les ions négatifs apportent des effets positifs sur la santé :

  • Réduction des symptômes d’allergies et de troubles de l’humeur.
  • Amélioration de la concentration, de l’humeur, et de la qualité du sommeil.
  • Effets bénéfiques sur les fonctions cardiaques et respiratoires.

Un enjeu collectif

Avec un nombre croissant de personnes touchées par des problèmes respiratoires ou des allergies (près de 50 % de la population mondiale d’ici 2050, selon l’OMS), il est urgent de sensibiliser et d’agir.

Une qualité de l’air améliorée est essentielle pour notre santé et celle des générations futures.

Respirez mieux, vivez mieux !

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Qui suis-je ?

Derrière l’étude de l’environnement, il y a l’histoire des hommes. L’histoire d’un vécu, d’une vie.
Nous sommes les héritiers d’un savoir. 

– « Et c’est bien ça qui me passionne ! »

Mettre au jour, exhumer les savoirs anciens
tout en s’appuyant sur les connaissances modernes pour permettre à l’homme moderne  de retrouver sa place dans son environnement.

Et pour faire ça, il faut beaucoup d’humilité.

Savoir reconnaître qu’on ne sait pas tout.

Remettre en cause quotidiennement ses convictions, ses croyances sur un tas de choses.

C’est comme ça que l’on trouve …

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